bordure Dardon

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mercredi 20 novembre 2013

EUROPEANA

Kés Aco ? vous vous demandez sans doute qui est ce nouveau mot ? nous l'avons découvert avec la fameuse collecte des souvenirs de la Première Guerre Mondiale lancée auprès des Français.
Les souvenirs familiaux sont scannés (photographiés) par les Archives et seront mis en ligne sur le site d'Europeana. Nous avons voulu en savoir plus sur cet organisme et internet nous a apporté moult renseignements (en particulier Wikipédia). Les voici.

Voici le texte intégral de la fiche de Wikipédia :



Europeana est une bibliothèque numérique européenne lancée en novembre 2008 par la Commission européenne. Elle compte quinze millions d'objets numériques en 2011.

Les œuvres numérisées sont, notamment, des images, des textes, des sons et des vidéos.

Mille cinq-cents institutions ont participé à Europeana, comme la British Library à Londres, le Rijksmuseum à Amsterdam, et le Louvre à Paris.

Pour cela, les États s'engagent à numériser leurs contenus actuellement conservés de manière traditionnelle, les rendre accessibles sur le Web et assurer la conservation de ceux-ci sous forme numérique pour les générations futures. Le projet prévoit de faire appel, outre les bibliothèques nationales, aux bibliothèques européennes, aux services d'archivages et aux musées.

Concrètement, Europeana est une mise en commun des ressources (livres, matériel audiovisuel, photographies, documents d'archives, etc.) numériques des bibliothèques nationales des 27 États membres.

Europeana est assez proche de Gallica, mais bénéficie d'une interface graphique plus moderne et d'une indexation plein texte plus évoluée.

Europeana n'archive pas les œuvres, mais sert uniquement de catalogue de recherche. Les œuvres sont disponibles à travers des liens vers l'institution l'ayant numérisée, par exemple 

Projets

Les coûts projetés sont de 100 milliards d'euros qui se répartissent comme suit :
- Bibliothèques : 20 milliards,
- Musées : 39 milliards,
- Archives nationales : 41 milliards,
- Archives audiovisuelles : 5 milliards.

Le projet concerne:
- 77 millions de livres,
- 24 millions d'heures de documents multimédas,
- 358 millions de photographies,
- 75 millions d'œuvres d'art,
- Et 10 milliards de pages d'archives2.

Histoire

Commencée à l'été 2006 afin de la soumettre à ses partenaires européens, la pré-version d'Europeana a été mise en ligne le 22 mars 2007, à l'occasion du Salon du livre de Paris. À cette occasion, la Bibliothèque nationale de France a présenté une maquette de la Bibliothèque numérique européenne baptisée Europeana qui rassemble (pour son ouverture) environ 12 000 documents libres de droits, en mode image et en mode texte (obtenus par OCR) issus des collections de la BnF (7 000), notamment à partir de Gallica, de la Bibliothèque nationale Széchényi de Hongrie et de la Bibliothèque nationale du Portugal3.

Le 29 mai 2008, la commissaire européenne Viviane Reding annonce la fermeture du premier prototype et le lancement de la Bibliothèque numérique européenne, qui reprend le nom d'Europeana, le 20 novembre 20084, jour de son lancement officiel par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso5. Elle est accessible dans les 21 langues officielles de l'Union européenne.

Depuis cette date, deux millions de documents culturels numérisés (livres, peintures, photos, films, musique, etc.) sont consultables gratuitement sur son site Internet5 avec l'objectif de dépasser les 10 millions de documents en 20105. Finalement, fin 2010, ce sont 14 millions d'œuvres qui sont disponibles6. La bibliothèque numérique européenne est contrôlée par la fondation de droit néerlandais European Digital Library (EDL) et la Commission européenne.

Le soir du 20 novembre 2008, le site doit fermer car ses six serveurs, surchargés par la fréquentation, sont insuffisants. Le 23 décembre 2008, le site Europeana ouvre à nouveau, mais se présente comme étant encore en phase de test[réf. nécessaire].

Elle fait suite au prototype de bibliothèque en ligne développé par la Bibliothèque nationale de France (BnF), dans le cadre du projet de bibliothèque numérique européenne. Au départ, le projet est lancé sous l'appellation de Bibliothèque numérique européenne (BNE ou BNuE). L'objectif de la BNE est de créer un patrimoine culturel européen et transnational, sous forme numérique, accessible depuis Internet et gratuit pour les œuvres libres de droit. Le nom Europeana est repris du projet de bibliothèque numérique de la France, du Portugal et de la Hongrie[réf. nécessaire].

Du point de vue de l'utilisation, dans un premier temps, la BNE utilise le site de la Bibliothèque européenne (The European Library), organisation regroupant différentes bibliothèques nationales, y compris hors de l'Union européenne. À terme, il est prévu qu'il n'y ait qu'un seul site pour centraliser toutes les informations afin de rendre la culture facilement accessible sur Internet[réf. nécessaire].

En 2009, tous les membres de l'UE sont parties prenantes dans le projet, sauf le Royaume-Uni[réf. nécessaire].

La Commission européenne reconnait que l'initiative de Google avec le projet Google Book Search (anciennement Google Print) a eu le mérite d'amener les pays européens à se questionner sur le patrimoine européen[réf. nécessaire].

Couplage avec le projet de moteur de recherche européen

Le projet de bibliothèque numérique est couplé avec le projet de moteur de recherche européen Quaero. Un tel projet requiert des registres de métadonnées afin de fonctionner efficacement.[réf. nécessaire]

Programme

  • 2006 : Collaboration entre les bibliothèques nationales des 25 États membres et utilisation du portail The European Library.
  • 2008 : Au minimum, 2 millions d'ouvrages seront numérisés et devront être consultables et utilisables.
  • 2010 : 14 millions d'ouvrages numérisés7. Ouverture à d'autres types de documents.
  • 2011 : Europeana compte 19 millions d’objets numérisés tandis que l'Union Européenne a fixé pour objectif final d’atteindre les 30 millions d’objets mis en ligne à l’horizon 20158.

Notes et références

  1. http://www.europeana.eu/portal/aboutus_faqs.html [archive] FAQ : Puis-je télécharger des fichiers comme des eBooks, de la musique et des films à partir d'Europeana ?
  2. 2011 "Comité des Sages" http://ec.europa.eu/information_society/activities/digital_libraries/doc/reflection_group/final_report_%20cds.pdf [archive]
  3. « La France met en ligne l'embryon d'une bibliothèque numérique européenne » [archive], Le Devoir, 24 mars 2007.
  4. « Lancement jeudi de la bibliothèque numérique européenne Europeana » [archive], AFP, 17 novembre 2008.
  5. a, b et c « L'Union européenne lance sa bibliothèque numérique » [archive], Le Monde, 20 novembre 2008.
  6. « Bibliothèque numérique: 14 Millions d’œuvres » [archive], Le Figaro, 20 novembre 2010.
  7. Europeana, la bibliothèque numérique européenne [archive]
  8. «Numérisation des œuvres : l’UE invite les États membres à « intensifier leurs efforts »» [archive], ZDNet France, 31 octobre 2011.

Liens externes

Autrement dit, c'est un organisme de l'Union Européenne qui veut faire concurrence à Google-Book. Plusieurs sites sont déjà visible sur le web.



 Comme il fallait s'y attendre, la Grande-Bretagne n'adhère pas à Europeana. Et pourtant, c'est en anglais que les fiches de la Guerre 14-18 sont rédigées ... et concernant des soldats français ! en voici la preuve, celle d'un soldat français natif de Quimper en Bretagne (France).

Vous ne croyez pas que les documents concernant la France n'auraient pas pu être rédigés en langue française ? j'en suis écœuré ! pas vous ?






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