bordure Dardon

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dimanche 31 janvier 2010

ANCIENNES LOCOS DE GUEUGNON

D’ AUTRES LOCOS

Pour compléter cette liste des locomotives des Forges de Gueugnon, il ne faut pas oublier de mentionner les autres machines qui ont fonctionné bien avant 1955 et qui sont répertoriées par Jean-Claude Riffaud dans « Le réseau de Saône-et-Loire des chemins de fer départementaux » (Magazine des Tramways à vapeur et des Secondaires, 1981, n° 17) :


* la « Jeanne d’Arc », de 11,500 tonnes, construite chez Corpet-Louvet en 1883, n° constructeur 396, acquise par les Forges en 1920.

* « l’Anguille », de 12 tonnes, construite par Fives-Lille. Elle avait été achetée par les Forges de Gueugnon avant 1914 au C.F.D. de Lagny.C’est la seule loco photographiée sur carte postale des Forges de Gueugnon.
Cette loco des Forges fut transformée, sur place, en locotracteur : on supprima les superstructures et on remplaça la machine à vapeur par un moteur diesel Panhard.

Par ailleurs, les Forges de Gueugnon possédaient leur propre matériel remorqué. Selon la même source, on sait qu’en 1930 il se composait de 29 wagons plats à deux essieux, 2 wagons plats à trois essieux CFD, 72 tombereaux à deux essieux, 157 wagons plats spéciaux à deux essieux, 24 wagons plats à bennes basculantes et 1 wagon plat à deux boggies de trois essieux chargé d’une cuve d’acide.

LES ENGINS CFD

Pour teminer cet inventaire des locos des Forges de Gueugnon (provisoirement, espérons-le), il faut signaler que certaines motrices appartenant au CFD circulaient parfois à l’intérieur même de l’usine. Nous pensons, en particulier, au locotracteur Pétolat

Le locotracteur PE5 fut commandé par le CFD en mai 1929 aux Etablissements Pétolat de Dijon. Construit en 1930, il fut livré à Gueugnon en juillet de cette même année. C’était une machine de type 020 (deux essieux) d’un poids de 7 tonnes, longueur de 4,45 m et équipé d’un moteur à essence Daimler de 12 cv. Il fut utilisé en gare de Gueugnon pour les manœuvres. Les Forges de Gueugnon l’employaient également pour le triage des wagons sur son faisceau de voies ferrées (devant la gare). L’engin servait aussi à la liaison entre la gare et l’usine : il utilisait alors la voie ferrée à voie unique traversant la rue et la place des Forges.

Après la fermeture de la ligne CFD, il fut vendu en 1954 au Chemin de Fer du Vivarais (CFV) jusqu’à l’arrêt de cette ligne en 1968. Doté d’un moteur plus puissant, il remplissait les mêmes fonctions de manœuvre. Il existe toujours, stocké dans un hangar, en attendant des jours meilleurs.
(c'est un petit extrait de la brochure de la page précédente)

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