Qui est donc ce personnage ? c'est le BEURDIN ! Niché dans sa chambrette au second étage du beffroi de la Vieille Ville, il regarde de haut les passants qui ayant franchi l'ancienne porte de ville, pénètrent dans la cité médiévale.
Cet automate est dû à l'idée facétieuse de Gaby Cimetière (ancien antiquaire et fondateur du musée des uniformes qui n'existe plus) et de l'artiste sculpteur Georges Kirsch. Si vous êtes patient, attendez que sonnent les heures de la vieille horloge. A chaque coup, il tire la chaîne et ... la langue !
Mais qu'est-ce qu'un beurdin ?
Ce n'est pas un mot inventé, mais un vieux mot de la langue française venant du latin brittus, adjectif que l'on peut traduire en français par : étourdi, imbécile. En Bourgogne et en Bourbonnais tout proche (là on prononce bredin), le mot désigne quelqu'un un peu simplet, pas bien malin ; ces gens qui ont toujours existé et qui faisait leur vie, autrefois, comme garçon de ferme dans une famille d'accueil.
Si vous vous sentez un peu beurdin, il y a des remèdes. Dans le village bourbonnais de Saint-Menoux existe un débeurdinoire : ancien sarcophage percé d'une ouverture semi-circulaire où on peut passer la tête. Il paraît que ça guérit !
Il existe aussi un débeurdinoire en Saône-et-Loire, dans l'église romane de St-Germain-en-Brionnais. 
Là l'appareil magique est une ouverture quadrangulaire dans l'autel. Si çà ne marche pas dans l'un, allez dans l'autre !Mais attention, on dit que le débeurdinoire peut fonctionner à l'envers. Donc méfiance !
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