Il nous a été permis de consulter un ouvrage, hors commerce, consacré à « La reconnaissance au travail ». C’est un travail collectif de Christèle Pierre et Christian Jouvenot, la première étant native du canton de Gueugnon, tous deux chargés de mission à l’ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail). Une version identique est éditée pour le public et vendue par l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail).
Rédigé à partir d’enquêtes en entreprises, l’ouvrage analyse les rapports entre dirigeants et salariés, surtout dans le privé ; mais il pourrait aussi intéresser le « secteur public » qui prend de plus en plus des manières « privées » pour gérer ses personnels. Sans entrer dans les détails, l’ouvrage insiste sur l’importance que les dirigeants d’entreprises (et surtout les petits chefs) apportent aux personnels subalternes. Il n’y a pas de performance sans reconnaissance, pas de reconnaissance sans confiance et estime, mais aussi sans exigences. On ne règle pas un conflit avec seulement une augmentation de salaire. Je choisis une phrase au hasard : « la hiérarchie directe peut tout à la fois apprécier le résultat du travail, valoriser l’activité qui l’a permis et les efforts que cela a représentés. Elle est souvent le seul témoin en mesure de connaître et de reconnaître, au fil de l’eau, la réalité du travail accompli : les astuces mises en œuvre, les efforts déployés dans une activité pour arriver à un résultat, les capacités développées pour répondre aux aléas ».
Un ouvrage qui mériterait à être mieux connu ….et mis en pratique ! mais çà, c’est une autre histoire !
Cf site : anact.fr
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