LUNDI 13
Nous commençons la semaine. Il fait moins froid que ces jours passés. Le journal est dans la boîte aux lettres, les enfants passent pour aller à l'école. C'est le petit déjeuner.
On ouvre le pain d'épices : il est délicieux. Cela rappelle un temps "que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître". Le temps du Pain d'Epices Philbée de Dijon avec son nounours. C'était une des spécialités de Dijon. Maison fondée en 1895, elle est absorbée (déjà) en 1939 par la SAB (Spécialités Alimentaires Bourguignonnes) et employait une centaine d'employés. Le petit ours est l'emblème de la marque. En 1959, Philibée et Amora sont réunis sous l'entité Unimel. En 1962, la Générale Alimentaire consacre la fusion de la SAB et d'Unimel. En 1978, la Générale Alimentaire fait place à la société anonyme Amora.
Cette évocation du pain d'épices Philbée rejoint dans mes souvenirs celui d'une autre spécialité dijonnaise disparue : le chocolat Lanvin. Mes parents nous achetaient les tablettes n° 7 ; avec les images, nous remplissions des albums et, en classe, nous utilisions les protège-cahiers et les buvards Lanvin. La chocolaterie Lanvin avait été créée à Dijon en 1921 ; elle a été depuis rachetée par la Société Nestlé. ***********************************************
1 commentaire:
Plein de souvenirs :j'ai habité assez près d'Amora pour être dégoûté de la moutarde, assez loin du lycée pour passer devant l'usine Lanvin chaque jour en vélo. Quant au pain d'épices il a toujours la cote à la maison.
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