Les marbres de
Gilly-sur-Loire et de Diou, ainsi que ceux de Chatelperron,
ont eu leurs heures de gloire dès l’époque gallo-romaine. Maintenant oubliés,
on peut encore les découvrir dans nos musées et nos églises.
A
Diou, aucune carrière n’est repérable
aujourd’hui sur le terrain, seules les anciennes cartes géologiques du XIXè
siècle et les cartes de Grenier indiquent ces exploitations. Elles étaient
situées entre la Loire
et la rue principale du bourg.
Les marbres de Gilly étaient
situés à flanc de coteau, le long de la Loire, à l’ouest des carrières, en direction du
bourg.
VESTIGES À AUTUN
Les gros tambours de colonnes
déposés devant la chapelle Saint Nicolas du musée lapidaire d’Autun dont le
diamètre est de 110 cm,
sont en marbre de Gilly-Diou. Ce calcaire marbrier a aussi été
retrouvé sur plusieurs sites en Ile-de-France : à Châteaubleau (près de
Provins) à la Nymphée
de Septeuil (Yvelines) pour des colonnettes et jusque dans la Sarthe.
VESTIGES GALLO-ROMAINS TROUVÉS À BOURBON-LANCY
Le musée Saint-Nazaire de
Bourbon possède des fragments de marbre gallo-romain extraits des carrières de
Gilly (150 ans après J.C.), incrustés dans le mur du chœur : il s’agit d’une
tombe gallo-romaine en marbre noir de Gilly. A côté, se trouve également une
plaque de marbre blanc.
Toujours au musée Saint-Nazaire,
stèle funéraire en marbre veiné de gris de l’époque gallo-romaine du peintre
grec, Diogène Albinus, venu travailler à l’embellissement des thermes.
DANS LES ÉGLISES DE BOURBON ET DES ENVIRONS
Dans l’église paroissiale du
Sacré-Cœur, de Bourbon-Lancy (1881-1886), les petits bénitiers scellés aux
portes, de couleurs vives, font penser au marbre jaspé de Gilly utilisé par le
marbrier Louis Tautil pour le tombeau de Mme de Coligny, dame de la Motte Saint Jean en
1683 (4). Même réflexion pour leses grands bénitiers situés
à l’entrée de l’église.
site de l'association : http://amisdudardon.monsite-orange.fr
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