
Aujourd'hui, c'est la Sainte Barbe. Pour beaucoup, cela ne dit rien. Pourtant, dans un passé pas si lointain, c'était un grand jour chez les mineurs, les pompiers, les artilleurs, ... tous ceux qui avaient un rapport avec le feu ou la poudre (à canon).
Quand j'étais au service militaire, étant artilleur, c'était jour de repos et repas amélioré. Pour les officiers et sous-officiers, la fête.
A Montceau-les-Mines, où il n'y a plus de mines, c'était aussi un grand jour de repos et de remises de médailles. Aujourd'hui, deux ou trois syndicalistes, avec autant de drapeaux rouges, déposent une gerbe au monument de la mine.
C'est devenu un événement inaperçu, un "non événement" comme on dit maintenant.Même l'Eglise s'y est mis, puisque sainte Barbe a été rayée de la liste des saints, remplacée par une Sainte Barbara tout aussi hypothétique.
Qui était donc sainte Barbe ? comme d'habitude, c'est Wikipédia qui va nous renseigner. Barbe la Grande martyre († entre 235 et 305), Barbara en grec et latin, vierge et martyre légendaire à Nicomédie ou à Héliopolis (?) ; fêtée le 4 décembre. Selon la légende, Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen descendant de satrapes perses. Pour protéger sa virginité ou la protéger du prosélytisme chrétien, il l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa.
Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille.
Dioscore la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre.
Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille.
Dioscore la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre.
Sainte Barbe est généralement représentée en jeune fille, avec une palme de martyre, elle peut porter une couronne, un livre. Une tour à trois fenêtres, un éclair constituent également d'autres attributs de la sainte. Elle est représentée depuis le VIIe siècle. Cette narration est perçue comme légendaire. C’est la raison pour laquelle Sainte Barbe a été supprimée du calendrier liturgique, où elle avait été inscrite au XIIème siècle.
Bah! fêtons quand même Sainte barbe !
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