Les souvenirs familiaux sont scannés (photographiés) par les Archives et seront mis en ligne sur le site d'Europeana. Nous avons voulu en savoir plus sur cet organisme et internet nous a apporté moult renseignements (en particulier Wikipédia). Les voici.
Voici le texte intégral de la fiche de Wikipédia :
Europeana est
une bibliothèque numérique européenne lancée en
novembre 2008 par la Commission européenne. Elle compte quinze
millions d'objets numériques en 2011.
Les œuvres numérisées sont, notamment, des images, des
textes, des sons et des vidéos.
Mille cinq-cents institutions ont participé à
Europeana, comme la British Library à Londres, le Rijksmuseum
à Amsterdam, et le Louvre à Paris.
Pour cela, les États s'engagent à numériser leurs
contenus actuellement conservés de manière traditionnelle, les rendre
accessibles sur le Web et assurer la conservation de ceux-ci sous
forme numérique pour les générations futures. Le projet prévoit de faire
appel, outre les bibliothèques nationales, aux bibliothèques
européennes, aux services d'archivages et aux musées.
Concrètement, Europeana est une mise en commun des
ressources (livres, matériel
audiovisuel, photographies, documents d'archives, etc.) numériques des
bibliothèques nationales des 27 États membres.
Europeana est assez proche de Gallica,
mais bénéficie d'une interface graphique plus moderne et d'une indexation plein texte plus évoluée.
Europeana n'archive pas les œuvres, mais sert
uniquement de catalogue de recherche. Les œuvres sont disponibles à travers des
liens vers l'institution l'ayant numérisée, par exemple
Projets
Les coûts projetés sont de 100 milliards d'euros qui
se répartissent comme suit :
- Bibliothèques : 20 milliards,
- Musées : 39 milliards,
- Archives nationales : 41 milliards,
- Archives audiovisuelles : 5 milliards.
- Bibliothèques : 20 milliards,
- Musées : 39 milliards,
- Archives nationales : 41 milliards,
- Archives audiovisuelles : 5 milliards.
Le projet concerne:
- 77 millions de livres,
- 24 millions d'heures de documents multimédas,
- 358 millions de photographies,
- 75 millions d'œuvres d'art,
- Et 10 milliards de pages d'archives2.
- 77 millions de livres,
- 24 millions d'heures de documents multimédas,
- 358 millions de photographies,
- 75 millions d'œuvres d'art,
- Et 10 milliards de pages d'archives2.
Histoire
Commencée à l'été 2006 afin de la soumettre à ses
partenaires européens, la pré-version d'Europeana a été mise en ligne le 22
mars 2007, à l'occasion du Salon du livre de Paris. À cette occasion, la Bibliothèque nationale de France a
présenté une maquette de la Bibliothèque numérique européenne baptisée Europeana
qui rassemble (pour son ouverture) environ 12 000 documents libres de
droits, en mode image et en mode texte (obtenus par OCR) issus des collections
de la BnF (7 000), notamment à partir de Gallica,
de la Bibliothèque nationale Széchényi de Hongrie
et de la Bibliothèque nationale du Portugal3.
Le 29 mai 2008, la commissaire européenne Viviane Reding
annonce la fermeture du premier prototype et le lancement de la Bibliothèque
numérique européenne, qui reprend le nom d'Europeana, le 20 novembre
20084,
jour de son lancement officiel par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso5.
Elle est accessible dans les 21 langues officielles de l'Union
européenne.
Depuis cette date, deux millions de documents
culturels numérisés (livres, peintures, photos, films, musique, etc.) sont
consultables gratuitement sur son site Internet5
avec l'objectif de dépasser les 10 millions de documents en 20105.
Finalement, fin 2010, ce sont 14 millions d'œuvres qui sont disponibles6.
La bibliothèque numérique européenne est contrôlée par la fondation de droit
néerlandais European Digital Library (EDL) et la Commission européenne.
Le soir du 20 novembre
2008, le site doit fermer
car ses six serveurs, surchargés par la fréquentation, sont insuffisants. Le 23
décembre 2008, le site Europeana ouvre à nouveau, mais se présente comme étant
encore en phase de test[réf. nécessaire].
Elle fait suite au prototype de bibliothèque
en ligne développé par la Bibliothèque nationale de France (BnF),
dans le cadre du projet de bibliothèque numérique européenne. Au départ, le
projet est lancé sous l'appellation de Bibliothèque numérique européenne
(BNE ou BNuE). L'objectif de la BNE est de créer un patrimoine culturel
européen et transnational, sous forme numérique,
accessible depuis Internet et gratuit pour les œuvres libres de droit. Le nom Europeana
est repris du projet de bibliothèque numérique de la France, du Portugal et de
la Hongrie[réf. nécessaire].
Du point de vue de l'utilisation, dans un premier
temps, la BNE utilise le site de la Bibliothèque européenne (The European
Library), organisation regroupant différentes bibliothèques nationales, y
compris hors de l'Union européenne. À terme, il est prévu qu'il n'y ait qu'un
seul site pour centraliser toutes les informations afin de rendre la culture
facilement accessible sur Internet[réf. nécessaire].
En 2009, tous les membres de l'UE sont parties prenantes
dans le projet, sauf le Royaume-Uni[réf. nécessaire].
La Commission européenne reconnait que
l'initiative de Google
avec le projet Google Book Search (anciennement Google Print)
a eu le mérite d'amener les pays européens à se questionner sur le patrimoine
européen[réf. nécessaire].
Couplage avec le projet de moteur de
recherche européen
Le projet de bibliothèque numérique est couplé avec le
projet de moteur de recherche européen Quaero. Un tel
projet requiert des registres de métadonnées afin de fonctionner
efficacement.[réf. nécessaire]
Programme
- 2006 : Collaboration entre les bibliothèques nationales des 25 États membres et utilisation du portail The European Library.
- 2008 : Au minimum, 2 millions d'ouvrages seront numérisés et devront être consultables et utilisables.
- 2010 : 14 millions d'ouvrages numérisés7. Ouverture à d'autres types de documents.
- 2011 : Europeana compte 19 millions d’objets numérisés tandis que l'Union Européenne a fixé pour objectif final d’atteindre les 30 millions d’objets mis en ligne à l’horizon 20158.
Notes et références
- ↑ http://www.europeana.eu/portal/aboutus_faqs.html [archive] FAQ : Puis-je télécharger des fichiers comme des eBooks, de la musique et des films à partir d'Europeana ?
- ↑ 2011 "Comité des Sages" http://ec.europa.eu/information_society/activities/digital_libraries/doc/reflection_group/final_report_%20cds.pdf [archive]
- ↑ « La France met en ligne l'embryon d'une bibliothèque numérique européenne » [archive], Le Devoir, 24 mars 2007.
- ↑ « Lancement jeudi de la bibliothèque numérique européenne Europeana » [archive], AFP, 17 novembre 2008.
- ↑ a, b et c « L'Union européenne lance sa bibliothèque numérique » [archive], Le Monde, 20 novembre 2008.
- ↑ « Bibliothèque numérique: 14 Millions d’œuvres » [archive], Le Figaro, 20 novembre 2010.
- ↑ Europeana, la bibliothèque numérique européenne [archive]
- ↑ «Numérisation des œuvres : l’UE invite les États membres à « intensifier leurs efforts »» [archive], ZDNet France, 31 octobre 2011.
Liens externes
- Site officiel
- The European Library Portail donnant accès aux ressources des 43 bibliothèques nationales européennes et notamment à leurs documents reproduits sous forme numérique
- Bibliothèque numérique européenne, Dossier d'actualité critique
- Actualités : Bibliothèque numérique européenne, sur le site de la BnF
- Rapport "Bibliothèque numérique européenne" remis au ministre français de la Culture le 31 janvier 2006 par le comité de pilotage pour la Bibliothèque numérique européenne, réuni d'août 2005 à janvier 2006.
- Metadata Integration in Europeana, une présentation technique du fonctionnement d'Europeana.
Comme il fallait s'y attendre, la Grande-Bretagne n'adhère pas à Europeana. Et pourtant, c'est en anglais que les fiches de la Guerre 14-18 sont rédigées ... et concernant des soldats français ! en voici la preuve, celle d'un soldat français natif de Quimper en Bretagne (France).
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